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Année Anne de Bretagne 2014, le DVD.

Ce samedi 4 novembre au cinéma de Blain, était présenté le dvd Anne de Bretagne 2014 devant 120 représentants des associations ayant été parties prenantes durant l’Année Anne de Bretagne.

D’une durée de 90 minutes, le DVD réalisé par Rémi et Nicolas Valais retrace l’Année Anne de Bretagne 2014 à travers une quarantaine d’événements dans les 5 départements bretons. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir de nombreux sites et histoires liés à la mémoire de la dernière Duchesse souveraine de Bretagne.

Version en français, version en breton, bonus comprenant des extraits de l’opéra Anne de Bretagne d’Alan Simon.

Le DVD, 20 € à commander auprès de RV production, 34 La Burdais, 44530 Guenrouet
Tél : 02 40 00 18 92
Port : 06 83 04 34 69
Mail : contact@remivalais-production.com

Présentation du DVD, réalisé par Rémi et Nicolas Valais (assis à droite), en compagnie des membres du Comité Anne de Bretagne et du maire Jean-Michel Buf (debout à droite). | Photo Ouest-France

Jusqu’au 2 novembre, à la rencontre d’Anne de Bretagne, à Rennes et à Goulaine.

anne au coeur de Rennes

Vous avez jusqu’à dimanche soir 2 novembre pour visiter deux expositions autour d’Anne de Bretagne à Rennes et à Goulaine.

A Rennes, c’est au Musée de Bretagne qu’a lieu l’exposition autour du reliquaire du coeur d’Anne de Bretagne.

Au château de Goulaine, en vignoble nantais, c’est une exposition didactique sur la vie d’Anne de Bretagne qui est proposée par Alan Simon, ainsi que les chaussons supposés d’Anne de Bretagne.

A ne pas manquer !

Goulaine

Anne de Bretagne s’invite au château de Goulaine

L’Hebdo de Sèvres et Maine, 19 octobre 2014

anne-de-bretagneAlanSimon

Alan Simon

Du 18 octobre au 2 novembre, le château de Goulaine accueille une exposition temporaire sur Anne de Bretagne, en collaboration avec Alan Simon, le créateur de l’opéra rock éponyme.

Lors des vacances de la Toussaint, petits et grands pourront découvrir ou redécouvrir l’histoire d’Anne de Bretagne.

Une vingtaine de panneaux reproduisant des enluminures et un texte original d’Alan Simon seront exposés. Les planches originales de la BD Anne de Bretagne, signées Jean-Marie Michaud et Etienne Gasche, seront également présentes et en vente. Ce sera aussi l’occasion de découvrir les Battledresses de l’artiste-plasticien breton Emmanuel Chapalain.

Ses chaussons exposés

“Les visiteurs auront aussi un aperçu du spectacle d’Alan Simon, grâce à une exposition des meilleurs clichés pris durant la tournée de 2009 à 2014, et la projection permanente du spectacle Anne de Bretagne tourné au château des Ducs de Bretagne à Nantes”, ajoute Anne Paineau, chargée de la communication au château.

Qui annonce qu’“un trésor sera dévoilé : les chaussons de la duchesse en cours d’expertise”. Et le fameux berligou, le vin de François II, dernier duc de Bretagne et père de la duchesse, pourra être dégusté lors de la visite.

Par ailleurs, les 18 octobre et 1er novembre (date sous réserve) à 20 h 30, deux veillées musicales sont prévues. Accompagné du groupe Dana (harpe celtique et guitare), Alan Simon racontera l’histoire d’Anne de Bretagne. Ces veillées s’achèveront par un verre de l’amitié au coin du feu.

• Pratique ; Visite et exposition au château de Goulaine du 18 octobre au 2 novembre, tous les jours de 14 h à 18 h 30. Tarifs : 9 euros, adulte ; 5,50 euros, de 4 à 16 ans ; 7,50 euros, étudiant. Le 18 octobre et le 1er novembre à 20 h 30, veillées musicales. Tarif : 15 euros. Renseignements au 02 40 54 91 42.

Haute-Goulaine, 44

C’était Anne de Bretagne, duchesse en… chaussons ?

ABP, 20 octobre 2014

annedebretagnechaussons

Jamais on ne retrouvera les sabots de notre bonne duchesse, car ils n’ont jamais existé. Mais saviez-vous que ce week-end, nous avons vu les chaussons de la duchesse Anne ? Du moins, tout porte à le croire, et l’avis est maintenant aux experts.

Un faisceau de présomptions troublant

Ces chaussons, qu’ils sont menus. Quel âge avait la duchesse quand elle les chaussa ? Six mois ? D’ailleurs, les a-t-elle réellement chaussés ? Tout le porte à le croire.

à quelle époque remontent-ils ? Une première expertise nous donne une piste. A la fin du XVe siècle. Tiens-tiens, la duchesse est née en 1477. On est bon !
Des fils d’argent et d’or? Peu de personnes de l’époque pouvaient se targuer de pouvoir offrir à leur fille des aussi somptueux chaussons. On sait que le duc François II était fou de joie à la naissance de sa fille, gage de continuité du duché dans la maison des Montfort, lui qui n’avait pas eu d’autres enfants légitimes. A défaut, le duché revenait à la maison des Penthièvre, et Louis XI en avait racheté les droits, pour 50 000 écus d’or. La cour vivait par ailleurs à cette époque dans l’opulence. La Bretagne n’avait pas encore subi les assauts directs de Charles VIII ou perfides de Louis XI ou de Anne de Beaujeu.
Rien d’impossible pour qu’ils lui aient appartenu.
un chausson gauche déformé ? Je ne sais pas à l’époque combien de filles de la Haute société bretonne avaient un pied déformé, mais ceci était la caractéristiques physique de Anne. Les historiens s’accordent à dire que ses chausses masquaient sa claudication due à un pied déformé. Sur la photo, il est flagrant que le pied gauche du chausson est déformé. Nos présomptions se confirment.

Prouvez-le !

Il est des « historiens » qui disent que ceci est impossible. Soit ! Prouvez-le ! Pour nous c’est possible. Voilà. Ils livrent l’argument que l’on pourrait sortir n’importe quelles ballerines des années 80, et dire qu’elles avaient appartenu à Lady Di. On sent du mépris, et un manque d’argumentation dans ces dires qui avaient été enregistrés par France 3. Messieurs, il est ici apporté des présomptions. Le Château de Goulaine (1), est le propriétaire de ces chaussons (voir plus loin comment ils ont été obtenus). Son gérant, le marquis Christophe de Goulaine, dit à qui veut l’entendre que la parole est aux experts. Que toute personne pouvant apporter un élément de réflexion dans la connaissance de ces chaussons vienne, discute, analyse. Si il s’avère qu’ils ne sont que contemporains de (mais non portés par…) la duchesse, ce sera dit, et d’accord, dont acte. L’aventure aura été belle. Mais de grâce, soyez honnêtes intellectuellement.

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Les chaussons de la duchesse Anne au Château de Haute-Goulaine

Comment ces chaussons ont-ils traversé les siècles ? Nous ne pouvons le dire. Un couple, parisien, les a reçus de sa famille en 1963, avec l’information qu’ils avaient appartenu à la duchesse. En cette année 2014, année de commémorations du 500e anniversaire de la mort de la duchesse, ce couple décide de le léguer. A qui ? Au Château de Goulaine. Ces personnes ont une résidence secondaire non loin de ce château, et ils ont senti qu’il avait une âme, plus que les autres. C’est qui qui serait l’écrin de ces chaussons. Il a appartenu en quasi-continuité pendant plus de 1000 ans à la même famille, la famille de Goulaine. Ce legs avait donc une vocation d’utilité, celle du partage. Que l’on ressent ici, dans ce château. Ils devaient être montrés, mais pas comme dans un musée froid. Ils méritaient un écrin d’amour.

Un bébé si fragile

Émotion en les découvrant, émotion en écoutant Christophe de Goulaine nous parler de ces chaussons, émotion en voyant leur petite déformation (voir plus haut). Ces chaussons de très petite taille, 10 cm, avaient été chaussés par une enfant d’environ six mois. En les regardant, un sentiment de douceur et de fragilité nous traverse. On perçoit la petite fille encore bébé, si fragile. Cette jeune enfant, pouvait-elle imaginer une once des souffrances qu’allait lui réserver la vie ?

Anne, au destin si tragique

En les voyant, toute la vie de la duchesse se bouscule dans notre tête. Anne de Bretagne, duchesse au destin si tragique. Anne de Bretagne, qui a vu les intrigues de pouvoir, les coups de force, les arrangements en catimini entre certains nobles bretons et pouvoir français. Anne de Bretagne, si rapidement orpheline de mère et de père. Anne de Bretagne qui dut se battre contre les traîtres, Anne qui a vu son château natal investi par des traîtres corrompus, Anne qui fut résignée à se marier au pire ennemi de sa Bretagne afin de sauver son peuple. Anne, mère si souvent endeuillée par la mort de ses enfants, Anne confrontée à la méchanceté viscérale de Anne de Beaujeu, sœur de Charles VIII et de Louise de Savoie, mère de François d’Angoulème qui devint François 1er. Anne, au destin si tragique.

Si Anne m’était contée

Après les fastes de l’opéra-rock Anne de Bretagne au Théâtre Anne de Bretagne puis au Zénith de Nantes en septembre, Alan Simon Voir le site nous a réservé une surprise. Devant une petite centaine de personnes, dans la grande salle du rez-de-chaussée du château de Goulaine, il nous a préparé une soirée contéeVoir le site avec la délicieuse chanteuse Nathalie (du groupe Dana). Une soirée très intimiste, où Michel-Ange-Alan Simon nous raconta, souvent avec humour, la vie de la duchesse, tournant les pages d’un livre que l’on sent merveilleux. Son récit était accompagné de la harpe de Nathalie en fond délicat.

Nathalie offre sa voix à la Bretagne

Régulièrement, elle chantait des chansons de l’opéra-rock Voir le site Exercice délicat que de chanter Anne de Bretagne à la suite de Cécile Corbel Voir le siteC’est la 3e fois qu’elle la chante en public, après Saint-Gildas en juin (voir ABP 34453) et un show-case de promotion pour l’opéra-rock mi-septembre à Atlantis, galerie commerciale de Saint-Herblain. Ce fut une réussite. Nous nous sommes vus emportés par une spirale surnaturelle quand elle chanta au cœur de l’homme, chanson interprétée par Tristan Descamps, entre autres dans l’opéra-rock, et jamais enregistrée Voir le site Nathalie, tu as le mérite de ne pas faire de mimétisme, mais de donner toutes ta personnalité dans ces chansons, écrites par Alan Simon. Tu as une voix folk, tu peux chanter des graves et t’essayer avec bonheur à des aigus délicats, entre autres dans « Da Breizh e profan ma c’halon » (je laisse mon cœur en Bretagne, cette fameuse chanson d’Alan ou Anne, mourante, offre son cœur à la Bretagne, à Nantes). Nathalie, tu es merveilleuse.

Un avant et un après-spectacle

Christophe de Goulaine et Alan Simon ont le goût de la mise en scène. Plutôt que de rentrer directement dans la salle, les hôtes nous invitent à traverser les caves monumentales, éclairées de simples bougies. Une sorte de parcours initiatique. Puis Nathalie introduit seule la soirée avec Greensleaves, jusqu’à ce que Michel-ange-Alan Simon arrive théâtralement et nous conte la vie de Anne, en la resituant dans le contexte des grands voyages (Christophe Colomb, Vasco de Gama) de l’imprimerie (Gutenberg), et bien sûr de la Renaissance, arrivée en France bien avant François 1er, mais du temps de la duchesse. Pour des raisons de sécurité, la cheminée n’avait pas été allumée, mais le public fut invité en fin de spectacle à se regrouper dans un autre salon. A l’instar des veillées contées traditionnelles bretonnes, au craquement d’un feu de cheminée, nous fûmes conviés à échanger autour d’un verre.

C’est au hasard de cette discussion, avec un verre d’un savoureux Muscadet voisin (le Château de Goulaine est à l’entrée des vignes, venant de Nantes), que nous avons rencontré la belle Anaïs A., surnommée La Môme. Elle se produira prochainement dans ce château de Goulaine. Elle aura alors trouvé son nom de scène. Cette chanteuse jazz folk en surprendra plus d’un. Nous ne manquerons pas de suivre ses premiers grands pas d’artiste.

A partir de Dimanche 19 octobre, les chaussons seront exposés dans une des grandes salles de l’étage. Sous le regard d’ancêtre de la famille, le public pourra voir ces chaussons, ainsi qu’une exposition sur Anne de Bretagne, dont des photographies magnifiques de l’opéra-rock, les principaux costumes (ceux de Anne, François 2, Charles VIII, Louis XII, Michel-Ange), et l’original de la Bande déssinée d’Etienne Gasche, Dominique Robet et Jean- Marie-Michaud. Notons d’ailleurs que Etienne Gasche animera une conférence sur la duchesse Anne à la mairie de La Montagne (44) dans le cadre de Celtomania Voir le site .

(….)

Château de Goulaine, du 18 octobre au 2 novembre : « Si Anne de Bretagne m’était contée » .

Goulaine

Du 18 octobre au 2 novembre, le château de Goulaine accueille une exposition temporaire sur le thème d’Anne de Bretagne. Avec la collaboration d’Alan Simon, créateur, de l’opéra rock « Anne de Bretagne », le château devient le théâtre de la vie de la Duchesse.

L’EXPOSITION

Le 20 septembre, se produisait au Zénith de Nantes, la dernière de l’opéra rock, « Anne de Bretagne ». Pour ce magnifique spectacle retraçant la vie d’Anne de Bretagne, un nombre d’objets, de costumes et accessoires ont été créés. 

Lors des vacances de la Toussaint, petits et grands pourront découvrir ou redécouvrir la vie passionnante de la duchesse. Les costumes du spectacle s’invitent dans les différents salons du château. Une vingtaine de panneaux, reproduisant les plus belles enluminures et un texte original, d’Alan Simon, seront exposés. Les planches originales de la BD « Anne de Bretagne », signées par Jean-Marie Michaud et Etienne Gasche, seront également présentes et en vente.

Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de voir le spectacle, Alan Simon a tout prévu. Une projection permanente du spectacle « Anne de Bretagne », tourné au château des Ducs de Bretagne, à Nantes et la mise en place des meilleurs clichés, pris durant la tournée de 2009 à 2014. Vous pourrez ainsi vous immerger dans ce fabuleux spectacle. 

Le château de Goulaine, quant à lui, dévoile lors de ces deux semaines, un trésor bien à lui : les petits chaussons de la Duchesse qui demeurent en cours d’expertise.

VEILLÉES MUSICALES

Alan Simon accompagné du groupe Dana (harpe celtique et guitare), vous invitent à deux veillées musicales. Les samedis 18 octobre et 1er novembre, à 20h30, Alan Simon racontera l’histoire à la fois, belle et tragique, de cette reine de France. Ces soirées s’achèveront par un verre de l’amitié au coin du feu.

Durant l’exposition, CD, livres Tee-shirts seront en vente et chacun pourra déguster le fameux Berligou, le vin de François II, dernier duc de Bretagne et père de la duchesse.

INFORMATIONS :

Le château, la volière aux papillons, le Musée officiel LU mais aussi l’exposition sont ouverts et accessibles, tous les jours, de 14h à 18h30. Les tarifs sont de 9€ pour les adultes, 5,50€ pour les enfants de 4 à 16 ans et de 7,50€ pour les étudiants.

Les samedis 18 octobre et 1er novembre, à 20h30 deux veillées musicales. La date du 1er novembre reste sous réserve du nombre de participants. Les places sont en vente sur tickenet et francebillet mais aussi sur place le soir même, dans la limite des 135 places. Tarif unique de 15 euros. Durée : 1h30 – 2h environ.

Renseignements : 02 40 54 91 42. et places sur : vente des billets.