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Vol du reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne : jusqu’à quatre ans de prison ferme pour les voleurs

Franceinfo, 28 mai 2019

Ce joyau d’orfèvrerie, daté du 16e siècle, a été volé en avril 2018 puis récupéré par la police une semaine plus tard.

Le tribunal correctionnel de Nantes a prononcé, lundi 27 mai, des peines allant jusqu’à quatre ans de prison ferme à l’encontre de quatre hommes impliqués dans le vol du reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne. Cet objet funéraire d’orfèvrerie du 16e siècle, a été dérobé dans le musée Dobrée à Nantes (Loire-Atlantique) en avril 2018 puis retrouvé une semaine plus tard.

Les quatre prévenus ont tous été condamnés à de la prison ferme assortie à des amendes, en fonction de leur degré d’implication et de leurs casiers judiciaires.  Deux ont écopé de quatre et trois ans pour « vol d’un bien culturel » et « association de malfaiteurs », le troisième à 30 mois pour « vol aggravé », et le dernier à 18 mois pour « recel de vol aggravé ».

« L’Arsène Lupin de Saint-Nazaire »

Ces peines sont inférieures aux réquisitions du ministère public, qui avait demandé de trois à cinq ans de prison pour les prévenus, réfutant l’amateurisme supposé de cette équipe, dans laquelle seul l’instigateur a reconnu les faits. Lors de l’audience, le cerveau de l’affaire avait pourtant tenté de plaider la totale improvisation de son larcin réalisé avec des comparses qu’il refuse de dénoncer. « Il y avait rien de préparé », « ça s’est fait à la dernière minute », a répété le jeune homme de 23 ans, barbe soignée et cheveux blonds retenus par un chignon.

Cet étudiant en BTS chimie affirme avoir découvert ce joyau d’orfèvrerie en visitant le musée quelques mois plus tôt pour un devoir d’histoire-géographie. « Qu’on soit amateur ou grand bandit, je pense que n’importe qui serait attiré par un objet comme ça », a-t-il affirmé.  C’est « l’Arsène Lupin de Saint-Nazaire, il s’y est cru… Mais ça n’a pas duré longtemps », avait plaidé Denis Lambert, avocat du principal suspect, qui rappelle que les faits se sont déroulés sans arme ni violence.

« Un magot à prendre »

Une version contredite par les déclarations d’un autre prévenu, qui ont été lues à l’audience. « Il a dit qu’il y avait un magot à prendre et qu’il fallait bien travailler le coup », avait avoué ce dernier. Selon l’enquête, l’instigateur a bien préparé le vol, en payant la somme de 1 000 euros à un autre prévenu chargé de faire un repérage vidéo à l’intérieur du musée. Il aurait aussi acheté avec un prête-nom la voiture utilisée le soir des faits et a effectué des recherches sur les plans du musée. La valeur du reliquaire d’Anne de Bretagne est estimée à plus de dix millions d’euros.

Vol du reliquaire d’Anne de Bretagne : procès le 27 mai à Nantes

Ouest-France, 10 avril 2019

Volé dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, le reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne avait été retrouvé, une semaine plus tard, près de Saint-Nazaire. Après un an d’enquête, l’affaire sera jugée au tribunal correctionnel de Nantes, le 27 mai. Quatre hommes sont soupçonnés d’avoir participé à ce vol.

Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, le reliquaire en or du cœur d’Anne de Bretagne était volé au musée Dobrée à Nantes. Cette pièce inestimable, fabriquée en 1514, avait été retrouvée, une semaine plus tard, près de Saint-Nazaire. Composé d’une boîte en forme de cœur, cet objet est constitué de deux valves en tôle d’or réunies par une cordelière d’or. Outre ses qualités esthétiques, le reliquaire est chargé d’une dimension symbolique pour les Bretons.

Quatre hommes sont soupçonnés d’avoir participé à ce vol, qui avait soulevé un vif émoi dans l’Ouest de la France. L’enquête étant terminée, la date du procès a été fixée. Ce sera le 27 mai, au tribunal correctionnel de Nantes. L’audience durera toute la journée et démarrera à 9 h, en salle des assises.

Numéro spécial « Anne de Bretagne 2014 ».

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Un an après l’achèvement de l’année Anne de Bretagne 2014, Tudjentil Breizh, co-fondateur du Comité, vient de consacrer son bulletin 2015 à la commémoration du 500ème anniversaire de la mort de la dernière souveraine régnante du Duché de Bretagne.

Dans ce bulletin parmi les diverses interventions d’acteurs ou d’amis du Comité Anne de Bretagne 2014 est publié un mémoire inédit sur le traitement de cette commémoration en Bretagne par les medias et les autorités civiles et religieuses ( mémoire présenté en 2015 dans le cadre du Diplôme d’Etudes Celtiques de l’université de Rennes II): y sont notamment soulignées les interférences politiques de cette commémoration avec le mouvement des Bonnets Rouges et la réforme territoriale des régions.

Au sommaire de ce bulletin N°13 en vente au prix de 6,60€, frais de port inclus, au moyen du bon de commande se trouvant sur le site de Tudjentil Breizh:

  • un comité pour l’année Anne de Bretagne (Jacques-Yves Le Touze)
  • la commémoration du 500ème anniversaire (Jakez de Poulpiquet)
  • la réunification à l’heure d’Anne de Bretagne (Jacques-Yves Le Touze)
  • Anne de Bretagne, une féodale ? (Frédéric Morvan)
  • la résistance de la Duchesse Anne et le toujours actuel de la Bretagne pour ses droits (Jean-Loup Le Cuff)
  • Anna Breizh, le pourquoi de l’absence de mutation (Tugdual Kalvez)
  • Anne de Bretagne: une histoire de cœur (Louis Mélénec)
  • le souvenir d’Anne de Bretagne entre Cornouaille et Léon (Florence de Lassol)
  • une tapisserie sur Anne de Bretagne (Jacques-Yves Le Touze)
  • Anne de Bretagne, François II et les autres (Emmanuel de Kerdrel)

 

Une tapisserie sur Anne de Bretagne au Parlement de Bretagne, un projet des ateliers Le Minor

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Gildas Le Minor entouré du président Jeanin et de M Jarry.

C’est ce vendredi matin qu’a été dévoilé dans la Grand Salle du Parlement de Bretagne (1) à Rennes le projet porté par Gildas Le Minor de la réalisation d’une tapisserie monumentale brodée à la main à l’occasion de l’anniversaire des 500 ans de la mort d’Anne de Bretagne.

Cette tapisserie prendra place au sein du Parlement de Bretagne et sera réalisée dans les Ateliers Le Minor  à Pont-l’Abbé.

Autour de Gildas Le Minor étaient présents les différents partenaires du projet: Philippe JEANIN,premier président de la cour d’appel de Rennes, Rodolphe JARRY, secrétaire général du parquet général près de la cour d’appel de Rennes, Rozenn LE NEILLON, attachée de communication de la cour d’appel de Rennes, Henry MASSON,conservateur régional des monuments historiques de Bretagne, Jakez BERNARD,président de Produit en Bretagne, Jacques Yves LE TOUZE, coordinateur du Comité Anne de Bretagne et  Jean-Michel LE BOULANGER,vice-président culture du Conseil Régional

En Bretagne, la broderie est un élément fort de notre identité

Depuis sa fondation en 1936, la Maison LE MINOR entretient des relations constantes et fructueuses avec les artistes, Marie-Anne LE MINOR, la fondatrice a bien connu Colette, et a fait travailler Mathurin Méheut, René Yves Creston, Pierre Toulhoat ou encore des cartonniers, Dom Robert, Jean Picart Le Doux, tous deux élèves de Jean Lurcat.

C’est dans les années 50 que Marie-Anne LE MINOR va se lancer dans la tapisserie décorative, créations réservées jusqu’alors à la grande tradition de Basse-Lisse confectionnées par les manufactures d’Aubusson.

Pour marquer cette année 2014, au cour de laquelle la Bretagne, toute entière, fête l’anniversaire des 500 ans de la mort d’Anne de Bretagne, Gildas LE MINOR a décidé d’apporter sa pierre à cette commémoration en lançant le projet d’une grande tapisserie décorative brodée à la main en l’honneur d’Anne de Bretagne.

Pourquoi une tapisserie ?

Parce que une tapisserie est un projet fédérateur au service d’une communication durable.

FEDERATEUR

Un endroit prestigieux était nécessaire pour l’exposer. Le Parlement de Bretagne à Rennes, lieu hautement historique et symbolique pour la Bretagne et la Duchesse Anne me semblait idéal.

L’idée fut présentée à  Henry MASSON de la DRAC et aux deux Chefs de Cour, qui ont d’emblée soutenu le projet en proposant que la tapisserie prenne place dans une salle prestigieuse du parlement.

Le Comité Anne de Bretagne, organisateur de nombreuses manifestations pour cette année anniversaire a tout de suite adhéré au projet.

L’association Produit en Bretagne dont la maison LE MINOR fait partie a décidé de soutenir en mobilisant tous ses membres.

La région Bretagne, en la personne de son viceprésident Jean-Michel LE BOULANGER a été conquise et suit cette idée, que ce dernier trouve formidable.

COMMUNICATION DURABLE

Cette tapisserie brodée sera un extraordinaire vecteur de communication.

D’abord pour la broderie, ce SAVOIR-FAIRE ancestral et d’excellence de la Bretagne.

Ensuite une chance pour un artiste de se révéler et de se faire connaître.

Une tapisserie est un moyen de communiquer aujourd’hui et de construire le patrimoine de demain.

De plus son emplacement dans le Parlement est idéale, car les différentes salles font partie des lieux visités par le public.

Sa mise en place sera un potentiel évènementiel extraordinaire pour une expression artistique contemporaine, et pour la promotion d’un SAVOIR-FAIRE difficile à faire perdurer.

Pour la réalisation du carton ( dessin ) base du travail de broderie, deux artistes ont été pressentis, Dominique PASSAT et Yannig GUILLEVIC.

Ces deux artistes proposeront une esquisse à un comité artistique qui fera le choix du dessin.

Ce projet et une mobilisation de tous les Bretons autour d’une dynamique identitaire partagée.

Ce projet, Gildas Le Minor l’a dédié à sa grand-mère Marie-Anne LE MINOR qui a tant œuvré pour la Bretagne et pour tout ce qu’elle a fait pour que perdure ce SAVOIR-FAIRE hérité de brodeurs bigoudens auxquels elle portait beaucoup d’affection et d’admiration.

Une phrase lui convient admirablement, elle fut prononcée par Mgr FAVE, lors de ses obsèques.

 » Elle a aimé la Bretagne, et lui a apporté du mouvement et du lustre pour qu’elle soit plus belle « .

(1) Le Parlement de Bretagne fut jusqu’à la révolution française l’équivalent à la fois d’un conseil constitutionnel, d’un conseil d’état et d’une cour suprême pour la Bretagne. Les Etats de Bretagne remplissaient le rôle de ce qu’on nomme aujourd’hui un parlement.

Pour Noël, offrez un souvenir de l’Année Anne de Bretagne 2014 !

Pour clore cette riche Année Anne de Bretagne 2014, offrez un souvenir de ce 500è anniversaire qui aura vu l’organisation de plus d’une centaine d’événements à travers les 5 départements bretons.

Mikael Bodlore-Penlaez, dessinateur de la bannière Anne de Bretagne 2014

Mikael Bodlore-Penlaez, dessinateur de la bannière Anne de Bretagne 2014

La bannière Anne de Bretagne

Grand succès de cette année Anne de Bretagne, cette bannière a été réimprimée à 4 reprises depuis janvier dernier. Il en reste quelques exemplaires . N’attendez pas pour la commander ! 18 €, port compris.

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Le Hors Série Anne de Bretagne

Publié par Ouest-France en janvier dernier et tiré à 20 000 exemplaires, ce hors-série est une excellente introduction à l’histoire d’Anne de Bretagne. Le Comité Anne de Bretagne vous propose les derniers exemplaires disponibles. 8 €, port compris.

Les commandes sont à adresser au

Comité Anne de Bretagne 2014

BP 70815

56108 Lorient cedex

accompagnées du règlement correspondant.

Toutes les commandes reçues avant le 21 décembre seront expédiées à temps pour le 24 décembre.

Le Comité Anne de Bretagne reçoit au Château des Ducs à Nantes la médaille 2014 de l’Institut Culturel de Bretagne

En l’absence de Jacques-Yves LE TOUZE, coordinateur du Comité Anne de Bretagne, Jacky Flippot, membre du Comité, a reçu le Samedi 15 Novembre au château des Ducs de Bretagne à Nantes, la médaille 2014 de l’Institut Culturel de Bretagne décernée au Comité Anne de BRETAGNE pour les événements organisés et coordonnés tout au long de l’année pour le 500ème anniversaire de la mort d’Anne de Bretagne.

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De gauche à droite : Michel Chauvin (DIHUNERIEN), Jacky Flippot (CHATEAU ET ESSOR BLINOIS), Jakez de Poulpiquet (TUDJENTIL BREIZH), Jean-Loup Le Cuff (MUSEE ARCHIPEL BRETON), membres fondateurs du Comité Anne de Bretagne.

Charlotte de LUXEMBOURG, digne descendante d’Anne de BRETAGNE …

Une intéressante émission de SECRETS d’HISTOIRE (présentée par Stéphane BERN) a été consacrée Mardi 2 Septembre à la Grande-Duchesse Charlotte de LUXEMBOURG, descendante d’Anne de BRETAGNE par sa mère la princesse Maria-Anna, Infante du Portugal.
Charlotte de LUXEMBOURGLa Grande-Duchesse Charlotte de LUXEMBOURG qui s’est illustrée pendant la seconde guerre mondiale comme résistante à l’occupant allemand est en effet à ce titre considérée dans son pays comme l’équivalent du Général de GAULLE pour les Français …

Retrouvez l’émission sur http://www.france2.fr/emissions/secrets-d-histoire/diffusions/02-09-2014_258187

Rappelons en parallèle de l’histoire de son aieule Anne de BRETAGNE que jusqu’en 1890 il y avait un régime d’union personnelle entre les Pays-Bas et le Luxembourg : le roi des Pays-Bas était aussi le souverain du Luxembourg. A cette date le Grand-Duché passa à une branche cadette des NASSAU (famille régnante des Pays-Bas) : c’est cette règle de séparation des couronnes de France et de Bretagne qu’instaurait précisément le contrat de mariage d’Anne de BRETAGNE avec le roi Louis XII …

NB : La princesse Marie-Astrid de LUXEMBOURG (petite-fille de la Grande Duchesse Charlotte de LUXEMBOURG) s’est rendue le 26 Juillet dernier à l’invitation de l’évêque de VANNES Mgr Centène (http://www.agencebretagnepresse.com/article.php?id=34774) au pardon de Sainte-Anne d’Auray avec son époux Son Altesse Impériale l’archiduc Karl-Kristian d’AUTRICHE (lui aussi descendant d’Anne de BRETAGNE par sa seconde fille Renée) ici au mariage de leur fils Cristoph de Habsbourg-Lorraine à Nancy le 29 Décembre 2012 :

Marie-Astrid de LUXEMBOURG

 

 

Spectacle Son et Lumière « ANNE de BRETAGNE » au Chateau de Bienassis (22/ERQUY)

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 Les 11, 12 et 13 août, au Château de Bienassis à Erquy (Côtes d’Armor), grand spectacle Son et Lumière sur Anne de Bretagne. A 22h, la nuit tombée, la façade du château s’illumine, se pare de ses plus beaux atours, s’anime pour aller à la rencontre de la duchesse et reine Anne de Bretagne et découvrir sa personnalité, son action et sa vie. Un spectacle hors du commun pour une femme au destin hors du commun et dont l’histoire résonne toujours.

Déroulement de la soirée : Ouverture des caisses à 20H15, concert à 21H00, son et lumière à 22H00 (durée 1H15). Tarifs 14 € Adultes, 8 € enfants de 5 à 12 ans, 12 € tarifs réduits (chômeurs, étudiants, personnes handicapées, familles nombreuses) et 10 € pour groupe au-delà de 15 personnes. Réservation possible sur TicketNet et offices du Tourisme d’Erquy et Fréhel.

Anne de BRETAGNE : Star cet été des projections sur le Parlement de Bretagne à Rennes

LE MENSUEL DE RENNES – 22 JUILLET 2014 :

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Jusqu’au 25 août, tous les soirs à 23h, un son et lumière gratuit se tient au Parlement de Bretagne à Rennes. Benoît Quero, directeur de l’entreprise brétillienne Spectaculaires, revient sur ce spectacle poétique, ludique et numérique.

Mensuel de Rennes : L’entreprise que vous dirigez, Spectaculaires a conçu le son et lumières qui est projeté chaque soir jusqu’au 25 août sur le Parlement de Bretagne. Pourquoi avoir créé ce spectacle ?
Benoît Quero : La volonté de la ville de Rennes était de développer le tourisme en fixant les gens à Rennes. De les faire rester une soirée, une nuit de plus. Souvent les touristes ne font que passer, certains ne s’arrêtent même pas à Rennes, ils vont directement à Saint-Malo ou autres. De plus, l’été, il ne se passe pas grand chose ici. Les étudiants partent. C’est d’autant plus dommage que nous avons un beau patrimoine qui mérite le détour.

Sur quoi vous êtes-vous appuyés pour créer la trame narrative de votre spectacle ?
L’idée était de célébrer le patrimoine rennais. Rennes est une ville administrative et religieuse, mais qui n’a pas abrité de personnes vraiment historiques. Cependant, elle a vécu de grands traumatismes, comme l’incendie de 1720 ou plus récemment celui de 1994 qui a ravagé le Parlement. Nous avons fouillé le passé de la ville pour en extraire des inspirations, des dates ou des symboles importants, comme l’hermine ou la fleur de lys. On voulait faire une sorte de télescopage entre le présent et le futur avec les outils numériques.

Ce spectacle a été programmé pour trois ans. Quels sont les changements d’une année à l’autre ?
Chaque année, nous changeons environ 30% du contenu. Au fur et à mesure, on corrige des longueurs, on donne plus de caractère à une séquence… Et cette année, Spectaculaires a davantage « surfé » sur la figure d’Anne de Bretagne, car c’est le 500eme anniversaire de sa mort. On a choisi de la travestir avec malice et bonne humeur, il est d’ailleurs possible de voir des jeux de mots apparaître sur le Parlement. Globalement, le programme reste le même pour trois ans, il changera si la ville de Rennes décide de renouveler l’aventure.

Quel est le public de Rendez-vous au Parlement ?
C’est un public très cosmopolite, composé d’enfants, d’adultes, d’étrangers, de touristes, de Rennais, d’habitants des environs… On ouvre les portes, puis chacun fait avec sa culture et son humeur. Ce qui plaît à Spectaculaires, c’est la diversité du public. Ce n’est pas du tout la même chose que de consommer de l’image seul ! Il y a un aspect familial, tout public.

Ce projet est en collaboration avec Artefacto, une autre entreprise rennaise qui travaille sur la réalité virtuelle, augmentée et la visualisation 3D. Parlez-nous de cette collaboration.
Avec Artefacto, nous travaillons ensemble dans le cadre du laboratoire M.A.E.L.T (Machine à Explorer le Temps), notamment sur l’interaction numérique à grand nombre d’utilisateurs. Nous avons pu mettre certains de nos projets dans le spectacle Rendez-vous au Parlement. Par exemple lorsqu’au début, le public peut se connecter au wifi pour choisir sur quelle chanson Anne de Bretagne pourra danser. Même si beaucoup de monde se connecte en même temps, ça ne doit pas « buguer ». On travaille aussi sur la performance énergétique, en faisant fonctionner une quinzaine de projecteurs sur une seule prise domestique. Il est possible de faire de belles choses avec peu d’électricité.

Réunification : le mouvement culturel est entré dans la danse le 28 juin à Nantes

Le peuple breton est uni. Il veut le montrer. Au-delà des partis politiques, au-delà des associations militantes, il y a le mouvement culturel breton. Il était présent, et bien présent, le 28 juin, lors de la manifestation pour la réunification de la Bretagne. Lire l’article dans ABP http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=34539Monde_culturel_breton