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« Anne de Bretagne. Intrigues au château » : le destin de la Duchesse Anne raconté en manga

détail illustration manga \"Anne de Bretagne. Intrigues au château\" de Cédric Tchao

Franceinfo, 13 avril 2019

C’est l’idée originale du château des ducs de Bretagne et de Cédric Tchao qui viennent de publier « Anne de Bretagne. Intrigues au château » (Casterman). La vie de la Duchesse est réinventée version manga et les planches originales sont exposées au musée d’Histoire de Nantes jusqu’au 5 janvier 2020.

« Anne de Bretagne. Intrigues au château » est le nouveau manga qui va peut-être fasciner les jeunes lecteurs de 11 à 14 ans. C’est en tous les cas l’intention de ce projet singulier qui, entre fiction et Histoire, révèle la jeunesse mouvementée de la Duchesse de Bretagne. 

Découvrir autrement les grandes figures historiques

Rencontre avec l’auteur Cédric Tchao. Il présente une vingtaine de croquis et planches originales pour l’exposition. Une découverte de l’univers du manga et son processus de réalisation.

Sous la plume et le crayon de Cédric Tchao, La Duchesse de Bretagne a pris de nouveaux traits pour une version plus didactique. L’auteur aurait aimé découvrir de grandes figures historiques, de cette manière-là.

Ce personnage c’est moi, parce que je n’étais pas très fan du Moyen-Âge quand j’étais petit, et quand j’ai grandi j’ai compris que c’était bien. Je me suis mis en scène dans cette histoire et je dessine les mangas ou les bandes dessinées que j’aurais voulu lire quand j’étais petit ».

Cédric Tchao
Auteur de « Anne de Bretagne, Intrigues au château »

Un collégien d’aujourd’hui propulsé au XVe siècle

A travers le personnage de Gaël, un collégien qui s’ennuie lors d’une sortie scolaire au château des ducs de Bretagne, les intrigues et manigances vont commencer. Propulsé en 1477 par un esprit malicieux, Gaël va devoir s’adapter à sa nouvelle vie de page au service d’un grand prince. Saura-t-il percer les mystères du pouvoir, comprendre les enjeux dont dépend l’avenir de la jeune princesse héritière du duché de Bretagne ?

Pour accompagner l’ouvrage, une exposition propose de découvrir le manga et son processus de réalisation. Une vingtaine de croquis et de planches réalisés par Cédric Tchao présentent son univers, à découvrir jusqu’au 5 janvier 2020. 

Année Anne de Bretagne 2014, le DVD.

Ce samedi 4 novembre au cinéma de Blain, était présenté le dvd Anne de Bretagne 2014 devant 120 représentants des associations ayant été parties prenantes durant l’Année Anne de Bretagne.

D’une durée de 90 minutes, le DVD réalisé par Rémi et Nicolas Valais retrace l’Année Anne de Bretagne 2014 à travers une quarantaine d’événements dans les 5 départements bretons. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir de nombreux sites et histoires liés à la mémoire de la dernière Duchesse souveraine de Bretagne.

Version en français, version en breton, bonus comprenant des extraits de l’opéra Anne de Bretagne d’Alan Simon.

Le DVD, 20 € à commander auprès de RV production, 34 La Burdais, 44530 Guenrouet
Tél : 02 40 00 18 92
Port : 06 83 04 34 69
Mail : contact@remivalais-production.com

Présentation du DVD, réalisé par Rémi et Nicolas Valais (assis à droite), en compagnie des membres du Comité Anne de Bretagne et du maire Jean-Michel Buf (debout à droite). | Photo Ouest-France

Un film sur Anne de Bretagne projeté à Blain

Le tournage du film a été effectué par Rémi et Nicolas Valais (à gauche). Il est soutenu par le Comité Anne de Bretagne (en haut à droite), et par les élus blinois (en bas à droite) (© Rémi Valais Production). (©L’Eclaireur de Châteaubriant)

L’Éclaireur, 2 novembre 2017

Un film sur Anne de Bretagne, réalisé par Rémi et Nicolas Valais, sera projeté au cinéma Saint-Laurent à Blain le samedi 4 novembre à 14 h.

Un film a été réalisé sur Anne de Bretagne, signé Rémi et Nicolas Valais (père et fils) de la société Rémi Valais production. Rémi est photographe et cameraman, et Nicolas est cameraman, monteur et télépilote de drone.

Spécialisés dans le film d’entreprises, ils réalisent des spots publicitaires, des films internet, suivi de chantiers, et travaillent également pour les collectivités. Pour le Pays de Blain, ils ont réalisé un film sur la construction du centre aquatique, filmé le chantier de l’école Andrée Chedid pour la mairie de Blain… Mais comment en sont-ils arrivés à Anne de Bretagne ?

4000 km parcourus, 60 h de rushs

Début 2014, j’ai rencontré Olivier Moreau, le producteur du spectacle Anne de Bretagne au Zénith. J’ai découvert l’ampleur et la qualité de tous ces événements mis en place dans des lieux aussi magiques, ou simplement sur les places publiques. J’avais envie de partager toute cette magie de couleurs, de musiques, autour d’une femme qui nous a transmis un héritage qui a traversé 500 ans et qui perdure encore, raconte Rémi.

Ce projet un peu fou les a entraînés aux cinq coins de Bretagne, poursuit Nicolas.

Nous avons parcouru plus de 4000 kilomètres, rencontré des gens passionnés. Nous avons enregistré plus de 60 h de rushs avec des interviews d’artistes, d’historiens… C’est un pari sur l’avenir, car ce document est unique et regroupe le travail de milliers de personnes attirées par le magnétisme d’Anne de Bretagne.

Le Comité Anne de Bretagne reconnaît ce film comme un bilan en image des actions menées en 2014, et en fait la promotion. Ce Comité a été créé par 11 représentants d’associations bretonnes, pour coordonner des événements autour de la commémoration des 500 ans de la disparition de la Duchesse Anne.

Rémi et Nicolas présenteront ce film Anne Breizh 2014, commémorant les 500 ans de la disparition d’Anne de Bretagne samedi 4 novembre à 13 h 30. Le DVD sera mis en vente après la projection.

Contact : Rémi Valais Production, 34 la Burdais à Guenrouët

Présentation du DVD « Anne de Bretagne 2014 »

Le Comité Anne de Bretagne ainsi que Rémy et Nicolas Vallais ont le plaisir de vous inviter le samedi 4 novembre à 13h30 au cinéma Saint Laurent 9 rue du 11 novembre à Blain à la présentation du film Anna Breizh 2014 relatant la commémoration des 500 ans de la disparition d’Anne, dernière duchesse souveraine de Bretagne.

Cette projection en salle sera suivie d’échanges et d’un vin d’honneur. Le DVD du film sera disponible sur place au prix de 20 € TTC.

Le nombre de places étant limité, merci de nous indiquer très rapidement le nombre de places souhaitées ainsi que le nombre de DVD que vous souhaitez acquérir.

Réponse à:

remi@remivalais-production.com

06 83 04 34 69

 

Le renouveau du Berligou, le vin des Ducs de Bretagne.

Durant l’année 2014, l’année du 500ème anniversaire de la disparition d’Anne de Bretagne, certains privilégiés dont les membres du Comité Anne de Bretagne avaient pu gouter quelques verres de ce désormais célèbre « Berligou », le vin des Ducs de Bretagne.

Grâce au Domaine Poiron-Dabin, à Château-Thébault, en pays nantais, les Berligous, rosé et rouge, vont être maintenant proposés au grand public.

La résurrection d’un cépage, le Berligou, le vin des Ducs de Bretagne

Après une très longue absence, le vin des Ducs de Bretagne retrouve sa place dans le vignoble nantais, au domaine Poiron Dabin. Deux frères, viticulteurs, Jean-Michel et Laurent Poiron, redonnent ainsi naissance au Berligou pour le grand public.

Les amateurs de vins ne manqueront pas ce nouveau rendez-vous fixé par l’un des plus audacieux domaines de Bretagne.

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Le domaine Poiron Dabin situé dans l’appellation d’origine contrôlée Muscadet Sèvre et Maine, porte tout au long de l’année une attention bienveillante à son environnement, veille avec passion sur son vignoble, pour le plus grand bonheur des amoureux de la région nantaise et des amateurs de l’excellence bretonne. Jean-Michel et Laurent Poiron partagent la même passion pour leur domaine viticole depuis plus de 26 ans. Leur vignoble couvre aujourd’hui
65 hectares. Ils produisent des vins d’une grande régularité : des vins structurés subtils et audacieux issus de 9 cépages aussi différents les uns des autres.
Avec le Berligou, le domaine Poiron Dabin redonne une profondeur historique et culturelle à l’héritage viticole de la région nantaise.

Le Berligou, le vin de la cour de Bretagne

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François II, Duc de Bretagne.

Le Berligou fût offert par Charles le Téméraire, Duc de Bourgogne, à son cousin et allié François II, Duc de Bretagne, et père d’Anne de Bretagne. Les vins rosés et rouges font alors prestige sur les tables royales à travers l’Europe. Anne de Bretagne exigera d’ailleurs le service du Berligou à Amboise et au château de Langeais, après être devenue Reine de France.

Anne de Bretagne 1

La statue d’Anne de Bretagne à Nantes.

Oublié, il disparaît partiellement après les crises du XIXème siècle produites par des maladies
venues d’Amérique : l’oïdium, le mildiou et le phylloxera.
C’est en 1930, que le comte de Camiran accompagné de son pépiniériste Joseph Picot de
la Bourchinière à St Fiacre va se rendre à Couëron sur l’ancienne propriété des Ducs de Bretagne à La Chabossière pour retrouver trace de ce fameux Berligou. Le cépage sera
ainsi sauvé de l’oubli.
En 1993, son histoire intéresse un groupe de 12 historiens, techniciens, ingénieurs et vignerons qui vont le sortir de l’oubli. Une étude ampélographie (analyse des particularités variétales) va révéler qu’il s’agit d’un cépage rare et introuvable ailleurs. Il serait probablement un des aïeux
du Pinot Noir actuel.

Le renouveau en 2016

Jean-Michel et Laurent Poiron ont alors planté 1 ,5 hectares en 2011 pour cueillir les premières grappes en 2014. Le jus a fermenté et séjourné 1 an en fût de chêne breton de la forêt du Gavre… Clin d’œil au Duc François II qui n’aurait jamais été chercher son bois en forêt du Limousin, chez son cousin et néanmoins ennemi mortel, Louis XI de France.
Après 6 mois en cuve nantaise verrée, la mise en bouteilles est effectuée en avril 2016.

Lancement le samedi 28 mai

Berligou rouge

Le Berligou rouge

Uniques vignerons récoltants à produire le Berligou en vin rouge, Jean-Michel et Laurent
présentent au grand jour leur première cuvée, témoignage gastronomique du patrimoine de la
région nantaise et de la Bretagne ainsi que le Berligou rosé 2015.

Berligou rosé

Le Berligou rosé

Pour découvrir ces vins qui ont marqué l’histoire de la Bretagne , ils vous donnent rendez-vous sur le domaine le samedi 28 mai de 10h à 22h. Au programme: dégustation des vins, ambiance début Renaissance, exposition sur Anne de Bretagne et son temps ( production ICB).

Renseignements : 02 40 06 56 42

Vient de paraître : « Anne de Bretagne » d’Etienne Gasche

AnnedeBretagneEtienneGasche

Et si Shakespeare, le grand Shakespeare avait décidé d’écrire une pièce sur Anne de Bretagne ? Un projet financé par sa grande mécène, la reine Elizabeth Ière, d’ailleurs apparentée à la dernière souveraine bretonne. En fouillant dans l’histoire d’Anne de Bretagne, nul doute que le grand dramaturge anglais y aurait trouvé de quoi l’inspirer : fracas des batailles, intrigues politiques, drames humains, personnages tragiques ou comiques… Anne de Bretagne, petite duchesse en sabot et deux fois reine de France est un personnage romanesque à souhait.

Pour mieux nous conter son histoire tumultueuse, l’historien Etienne Gasche se met donc dans la tête de l’homme de théâtre et nous conte de manière alerte et passionnante la tragédie d’une duchesse et de son pays, la Bretagne.

 

Editions Coop Breizh.

Anne de Bretagne. Brodée par Le Minor

Gildas Le Minor, entouré de Rodolphe Jarry (parquet général), et Philippe Jeannin (premier président de la cour d'appel), devant la tapisserie des Gobelins de la grande chambre.

Gildas Le Minor, entouré de Rodolphe Jarry (parquet général), et Philippe Jeannin (premier président de la cour d’appel), devant la tapisserie des Gobelins de la grande chambre.

Le Télégramme, 20 décembre 2014

Anne de Bretagne sera bientôt de retour à Rennes, la capitale de son ancien duché. Gildas Le Minor, dirigeant de la célèbre maison Le Minor, spécialisée dans la broderie, a décidé de lui rendre hommage, à l’occasion du 500e anniversaire de sa mort, en impulsant la création d’une gigantesque tapisserie brodée. Elle sera exposée au Parlement. Pour le 500e anniversaire de la mort d’Anne de Bretagne, le Bigouden Gildas Le Minor dirigeant de la maison Le Minor, spécialisée dans la broderie, a voulu honorer sa mémoire par une création monumentale : une tapisserie brodée à la main, qui sera installée dans l’emblématique espace public du Parlement de Bretagne. L’idée, née d’un rêve, a tant séduit qu’elle est devenue un vrai projet, prêt à se concrétiser. Tout est parti d’une bannière, commandée à l’atelier de Pont-l’Abbé (29) par le comité Anne de Bretagne, raconte Gildas Le Minor. Mais la mémoire de la souveraine n’est guère présente à Rennes, aujourd’hui capitale de son ancien duché. Une anomalie, a estimé le dirigeant de la broderie Le Minor, en se promettant d’y remédier. Et de belle manière ! Par une oeuvre qui ferait la fierté de sa grand-mère, Marie-Anne Le Minor, l’amie des artistes de son temps (René-Yves Creston, Mathurin Meheut, Colette, Jean Lurçat…) et fondatrice, voici 78 ans, de l’atelier du même nom, qui devait donner à la broderie d’art ses lettres de noblesse. Et par l’assurance de son rayonnement, grâce à sa présence sur un site prestigieux propre à honorer la reine. Le Parlement, ce puissant monument symbole des États de Bretagne, dont il est le dernier avatar de la Cour souveraine, s’imposait comme le lieu idéal.

Bonnes surprises

Il ne restait plus qu’à convaincre les interlocuteurs, sans lesquels rien n’est possible. Ce n’était pas gagné, craignait le Bigouden avant de voler de bonne surprise en étonnement émerveillé. Les deux chefs de la cour d’appel, évidemment, ont été saisis. Bonne pioche : Véronique Malbec, procureure générale, et Philippe Jeannin, premier président, adhèrent à l’idée avec enthousiasme. Henry Masson, le directeur régional des Monuments historiques, lui aussi, est immédiatement séduit. L’office de tourisme de Rennes, chargé de l’accueil des 25.000 visiteurs annuels du bâtiment, applaudit des deux mains, comme Jean-Michel Le Boulanger, vice-président de la région chargé de la culture et l’association d’entreprises « Produit en Bretagne ».

Une esquisse soumise début 2015 à un comité artistique

Et tout ce monde-là s’est engagé avant même de savoir à quoi pourrait ressembler l’oeuvre qu’il fallait soutenir. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il s’agira d’une création contemporaine représentant Anne de Bretagne, et que deux artistes ont été sollicités pour formuler, chacun, une proposition. Ils ont déambulé dans le Parlement pour s’inspirer du lieu et apprécier les espaces, de manière à y adapter leur esquisse et ses dimensions. Ces esquisses seront soumises début 2015 à un comité artistique associant des conservateurs, des universitaires, une fondation culturelle, et les partenaires parmi lesquels les plus hauts magistrats de Bretagne joueront, une fois n’est pas coutume, le rôle de jurés. La réalisation qui suivra est estimée à un minimum de 1.500 heures de travail pour le brodeur qui en sera chargé. On peut espérer que la tapisserie pourra prendre sa place au Parlement avant deux ans. La reine Anne y disputera alors la vedette au connétable Bertrand Duguesclin, dont la mort est illustrée par une gigantesque tapisserie tissée en 1904 par les ateliers des Gobelins. « C’est un superbe travail de basse-lice, de chaîne et de trame, mais il ne peut pas donner l’impression de relief que seuls peuvent créer les points variés de la broderie », commente Gildas Le Minor. Pour lui, le temps est révolu où l’académisme voulait que la tapisserie soit un art majeur quand la broderie n’était qu’un ouvrage de dames.

Note du Comité: bien entendu, Rennes n’était pas la capitale du Duché de Bretagne qui était Nantes. Rennes en revanche est la ville du couronnement des souverains bretons.

 

Une tapisserie sur Anne de Bretagne au Parlement de Bretagne, un projet des ateliers Le Minor

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Gildas Le Minor entouré du président Jeanin et de M Jarry.

C’est ce vendredi matin qu’a été dévoilé dans la Grand Salle du Parlement de Bretagne (1) à Rennes le projet porté par Gildas Le Minor de la réalisation d’une tapisserie monumentale brodée à la main à l’occasion de l’anniversaire des 500 ans de la mort d’Anne de Bretagne.

Cette tapisserie prendra place au sein du Parlement de Bretagne et sera réalisée dans les Ateliers Le Minor  à Pont-l’Abbé.

Autour de Gildas Le Minor étaient présents les différents partenaires du projet: Philippe JEANIN,premier président de la cour d’appel de Rennes, Rodolphe JARRY, secrétaire général du parquet général près de la cour d’appel de Rennes, Rozenn LE NEILLON, attachée de communication de la cour d’appel de Rennes, Henry MASSON,conservateur régional des monuments historiques de Bretagne, Jakez BERNARD,président de Produit en Bretagne, Jacques Yves LE TOUZE, coordinateur du Comité Anne de Bretagne et  Jean-Michel LE BOULANGER,vice-président culture du Conseil Régional

En Bretagne, la broderie est un élément fort de notre identité

Depuis sa fondation en 1936, la Maison LE MINOR entretient des relations constantes et fructueuses avec les artistes, Marie-Anne LE MINOR, la fondatrice a bien connu Colette, et a fait travailler Mathurin Méheut, René Yves Creston, Pierre Toulhoat ou encore des cartonniers, Dom Robert, Jean Picart Le Doux, tous deux élèves de Jean Lurcat.

C’est dans les années 50 que Marie-Anne LE MINOR va se lancer dans la tapisserie décorative, créations réservées jusqu’alors à la grande tradition de Basse-Lisse confectionnées par les manufactures d’Aubusson.

Pour marquer cette année 2014, au cour de laquelle la Bretagne, toute entière, fête l’anniversaire des 500 ans de la mort d’Anne de Bretagne, Gildas LE MINOR a décidé d’apporter sa pierre à cette commémoration en lançant le projet d’une grande tapisserie décorative brodée à la main en l’honneur d’Anne de Bretagne.

Pourquoi une tapisserie ?

Parce que une tapisserie est un projet fédérateur au service d’une communication durable.

FEDERATEUR

Un endroit prestigieux était nécessaire pour l’exposer. Le Parlement de Bretagne à Rennes, lieu hautement historique et symbolique pour la Bretagne et la Duchesse Anne me semblait idéal.

L’idée fut présentée à  Henry MASSON de la DRAC et aux deux Chefs de Cour, qui ont d’emblée soutenu le projet en proposant que la tapisserie prenne place dans une salle prestigieuse du parlement.

Le Comité Anne de Bretagne, organisateur de nombreuses manifestations pour cette année anniversaire a tout de suite adhéré au projet.

L’association Produit en Bretagne dont la maison LE MINOR fait partie a décidé de soutenir en mobilisant tous ses membres.

La région Bretagne, en la personne de son viceprésident Jean-Michel LE BOULANGER a été conquise et suit cette idée, que ce dernier trouve formidable.

COMMUNICATION DURABLE

Cette tapisserie brodée sera un extraordinaire vecteur de communication.

D’abord pour la broderie, ce SAVOIR-FAIRE ancestral et d’excellence de la Bretagne.

Ensuite une chance pour un artiste de se révéler et de se faire connaître.

Une tapisserie est un moyen de communiquer aujourd’hui et de construire le patrimoine de demain.

De plus son emplacement dans le Parlement est idéale, car les différentes salles font partie des lieux visités par le public.

Sa mise en place sera un potentiel évènementiel extraordinaire pour une expression artistique contemporaine, et pour la promotion d’un SAVOIR-FAIRE difficile à faire perdurer.

Pour la réalisation du carton ( dessin ) base du travail de broderie, deux artistes ont été pressentis, Dominique PASSAT et Yannig GUILLEVIC.

Ces deux artistes proposeront une esquisse à un comité artistique qui fera le choix du dessin.

Ce projet et une mobilisation de tous les Bretons autour d’une dynamique identitaire partagée.

Ce projet, Gildas Le Minor l’a dédié à sa grand-mère Marie-Anne LE MINOR qui a tant œuvré pour la Bretagne et pour tout ce qu’elle a fait pour que perdure ce SAVOIR-FAIRE hérité de brodeurs bigoudens auxquels elle portait beaucoup d’affection et d’admiration.

Une phrase lui convient admirablement, elle fut prononcée par Mgr FAVE, lors de ses obsèques.

 » Elle a aimé la Bretagne, et lui a apporté du mouvement et du lustre pour qu’elle soit plus belle « .

(1) Le Parlement de Bretagne fut jusqu’à la révolution française l’équivalent à la fois d’un conseil constitutionnel, d’un conseil d’état et d’une cour suprême pour la Bretagne. Les Etats de Bretagne remplissaient le rôle de ce qu’on nomme aujourd’hui un parlement.